TGB Blade 550 SE Fi

Après avoir décliné depuis 4 ans leur monocylindre 4 temps à carburateur à l’ensemble de leurs gammes, TGB et la SIMA proposent une innovation majeure rayon motorisation en cette fin d’année 2011. Effectivement, le 550 SE Fi adopte une alimentation par injection dernier cri développée en étroite collaboration avec le groupe Siemens. En phase avec les normes européennes et son époque, ce nouveau TGB en profite pour effectuer un substantiel bond en avant côté performances et agrément de conduite.

Explications.

L'injection est un dispositif d'alimentation des moteurs à combustion, permettant d'acheminer le carburant dans la chambre de combustion directement ou un peu en amont. Préférée au carburateur afin d'améliorer le rendement moteur, l'injection fut à l'origine exclusivement mécanique, puis améliorée par l'électronique en utilisant un calculateur électronique. Le but de cette technologie est multiple puisqu’en améliorant la précision de la carburation, l’injection permet un meilleur contrôle de la consommation et des émissions polluantes. Dans le même temps, le rendement moteur est amélioré et ceux quelles que soient les conditions d’utilisations.



Laboratoire roulant haut de gamme

Pour une première incursion dans le monde de l’injection, la SIMA et TGB ont décidé d’implémenter leur nouvelle technologie dans le modèle le plus prestigieux de la gamme. En effet, avec son moteur de 503 cc et sa pléthore d’équipements, le 550 SE représente à ce jour le must du constructeur Taiwanais. Sur cette machine, la liste des « options » proposées de série donne carrément le tournis. Bumpers, porte-paquets avant et arrière, jante alu de 14 pouces, pneus maxxis Big Horn, protège-mains, phare directionnel, marche-pieds et dosseret passager, rangements, prises 12 volts, neiman, bouchon de réservoir fermant à clé, frein de parking…Et ce n’est pas fini puisque le Blade 550 SE est livré d’origine avec une boule d’attelage et un treuil électrique commandé depuis le guidon.
Pour ne rien gâcher, cette version « new génération » en profite pour s’enrichir d’un tableau de bord digital plus fonctionnel et d’une commande de passage en quatre roues motrices mieux pensée. Cette dernière offre un verrouillage plus clair de la transmission intégrale et du blocage de différentiel.
Revers de la médaille, si cette opulence d’équipements joue clairement dans la balance pour avoir le coup de cœur, elle joue également dans la balance au moment de la pesée. Bien portant, le TGB 550 SE Fi se joue cependant de cet embonpoint en proposant une puissance à la hausse et un agrément de conduite jamais atteint par la firme Taiwanaise grâce à l’arrivée de l’injection.

Injection d’efficacité

Si le design du 550 SE n’évolue pas, le charisme dégagée par la machine reste intact. Imposant et valorisant, le Blade est un quad qui ne passe pas inaperçu et qui continue de séduire. Il faut donc presser la gâchette du démarreur électrique (sans starter manuel) pour comprendre que ce Blade injection apporte une autre dimension à la marque. Le moteur s’ébroue sans temps mort et les double sorties d’échappement délivrent une sonorité plus ronde et agréable qu’à l’accoutumée. Sans accoups et d’une régularité sans faille, le monocylindre fait preuve d’un caractère plus souple qui facilite les évolutions à basse vitesse. Une pression plus franche sur la gâchette et la machine nous prouve sans délai tous les bienfaits de l’injection. Plus réactif et plus puissant, le 550 SE aurait gagné plus de 3 chevaux côté moteur et encore 1,5 chevaux aux roues grâce au travail effectué sur la denture des engrenages du pont arrière. Si nous n’avions pas de banc de puissance pour vérifier ces informations sur le terrain, le ressenti au guidon et la comparaison face au modèle à carburateur ne laisse planer aucun doute sur les capacités de ce nouveau Blade. Côté reprises le constat est tout aussi enthousiasmant et seule l’allonge finale ne gagne pas vraiment au change avec une vitesse de pointe identique et un léger manque de souffle dans les longues montées. Le châssis encaisse parfaitement les performances en hausse du « moulin asiatique » avec des amortisseurs indépendants qui privilégient la rigueur au confort absolu. Le Blade est donc un baroudeur sérieux qui n’hésite pas à partir en glisse si le cœur vous en dit d’autant que le moteur mieux rempli permet de tenir les dérives avec une plus grande facilité.

Conclusion

Contrat rempli haut la main pour TGB qui nous livre une copie sans faute pour sa première incursion dans l’univers de l’injection. La collaboration avec Synerjet du groupe Siemens porte immédiatement ses fruits avec une machine nettement plus souple et réactive à tous les régimes. Les habitués redécouvriront la machine, les nouveaux clients profiteront d’un TGB dernier cri aussi bien au niveau des équipements que de la technologie embarquée.